Les universitaires québécois devront se serrer la ceinture. Line Beauchamp, ministre de l'Éducation, entend bien poursuivre la hausse des frais de scolarité qu'avait prévu le budget Bachand.
Malgré la manifestation du 12 mars qui avait réuni plus de 150 groupes protestataires, le Premier ministre du Québec, Jean Charest, affirme que les étudiants doivent faire leur "juste part". La Presse publiait que la hausse des frais est en vogue depuis 2007 où 100$ de plus s'imposait sur les factures des étudiants.
Cette fois-ci, le budget prévoit pas moins de 500$ de plus par années qui sera chargé pour les études post-collégiales. Monsieur Charest justifie cette augmentation par une raison de popularité des universités québécoises. En d'autres mots, si le Québec ne fait pas quelque chose, il perdra sa réputation vis-à-vis d'autres Universités.
L'analyste péquiste en matière d'éducation universitaire, Marie Malavoy, reproche au gouvernement de refiler le "dérapage" des dépenses superflux aux étudiants. Simplement pour donner un exemple, le recteur sortant de l'Université de Montréal, Luc Vinet, gagnait 364 204$ entre 2009-2010, selon TVA nouvelle.
C'est quand même incroyable que l'on ne se fasse pas entendre au Québec! Mais, où sont donc passées les belles années? Je ne demande pas à Janis Joplin de sortir de sa tombe, mais je crois qu'on se fait manger la laine sur le dos...
Références:
- http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201103/16/01-4379958-quebec-confirme-une-hausse-des-droits-de scolarite.phputm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B12_en-manchette_254_section_POS1
- http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201103/16/01-4379958-quebec-confirme-une-hausse-des-droits-de-scolarite.phputm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B12_en-manchette_254_section_POS1
- http://www.repac.org/spip.php?article26
- Photo: Érick Labbé, Archives Le Soleil: http://www.cyberpresse.ca/images/bizphotos/569x379/201103/16/305162-ministre-education-line-beauchamp-confirme.jpg
En effet, il est aberrant de voir que nous, les étudiants, sommes vu comme une solution au problème du déficite budgétaire québécois. Cette hausse du coût de l'éducation empêchera certainement les moins fortunés d'accéder à des études suppérieurs et par le fait même à des emplois engendrant des salaires dit "corrects". L'éducation "gratuite" disait-on? En tout cas, pas au Québec.
RépondreSupprimerSAEFEC (Catherine, Julie, Élisabeth et Ève)